ALLER CONTRE LA NATURE TOUT EN LA RESPECTANT
N’oublions pas que la nature nous donne les supports pour nous nourrir et nous permettre de vivre.
Paradoxalement, il faut aller contre elle pour pouvoir, par exemple, exploiter un terrain agricole. C’est là une des contradictions actuelles que nous ne savons plus gérer.
L’agriculture, technique artificielle, en est un bon exemple. Je travaille ma terre en supprimant les mauvaises herbes, mais la nature les fait repousser en permanence en les adaptant à chaque saison pour qu’elles subsistent de façon pérenne.
Une fois de plus, elle impose ses modes de fonctionnement.
Alors, il faut utiliser des substances qui la polluent ou la détruisent pour forcer son rendement naturel et l’empêcher de reprendre du terrain.
Mais, outre l’augmentation du rythme des catastrophes naturelles que cela engendre, nos modes de fonctionnement ont également comme conséquences la recrudescence des maladies.
L’augmentation des températures, la cohabitation et la promiscuité, la nourriture inadaptée et transformée voire empoisonnée, les modes d’agriculture intensive (engrais, transformations génétiques, etc) permettent aux maladies d’évoluer très rapidement.
Il va falloir apprendre à s’adapter à la nature sans la brusquer, travailler avec elle en créant une exploitation personnalisée, locale, séparée du reste de la nature sauvage pour ne pas l’impacter.
Mais les conditions liées à chaque environnement ne doivent cependant pas être trop différentes entre elles. Encore une fois, nous devons respecter son rythme pour avancer ensemble en douceur.
Si tel n’est pas le cas, et quoi que l’on fasse, elle reprendra, une fois encore et violemment, la place qui lui a été volée.
Malheureusement, la politique actuelle n’est pas adaptée : par envie de s’enrichir immédiatement, par manque de connaissance ou d’envie de prendre le temps d’étudier l’ensemble des données pour résoudre les problèmes actuels.
Et puis, ne manque-t-il pas tout simplement une réelle volonté de le faire ?
